Les rumeurs n'ont pas tardé à être confirmées et les premiers clichés à circuler :  Nicolas Sarkozy est bel et bien en vacances dans le nord-est des Etats-Unis, plus précisément dans le New Hampshire, dans la station estivale très chic de Wolfeboro. Et comme tout vacancier qui se respecte, le président s'est baigné... Sur les premières photographies de ses vacances, on le voit nageant dans le lac Winnipesaukee avec ses lunettes de soleil, et s'approchant en souriant d'un jet-ski jaune sur lequel se trouvent deux adultes et un adolescent. L'immense villa dans laquelle il réside avec sa famille, construite récemment dans le style de la Nouvelle-Angleterre, comporterait même un garage nautique et un yacht.

Un porte-parole de la présidence française a indiqué que Nicolas Sarkozy et son épouse Cécilia étaient "en vacances à l'invitation d'amis" près de Boston, où ils se sont rendus "en famille par vol régulier". La maison choisie pour leur séjour appartiendrait à un ancien collaborateur de Bill Gates, Mike Appe, qui a été un haut dirigeant chez Microsoft. La sécurité y a été renforcée avant la venue du couple présidentiel : outre deux bouées oranges placées à une centaine de mètres devant la résidence, une vedette et un caboteur de la marine militaire empêchent les curieux d'approcher.

"Bienvenue  Nicolas Sarkozy !"

Mais ces curieux sont très peu nombreux, à part quelques journalistes français. Car si, sur place, la venue du président français commence à s'ébruiter parmi la population, elle ne semble pas provoquer un intérêt particulier. Du côté de la municipalité en revanche, on s'était préparé à la venue d'un chef d'Etat depuis plusieurs heures, même si l'événement principal à venir est... une foire pour célébrer le 100e  anniversaire de l'hôpital local. Le site officiel de la ville de Wolfeboro consacrait depuis jeudi une partie de sa section  "informations" au chef de l'Etat : "Bienvenue  Nicolas Sarkozy !" Essayez des restaurants locaux", écrivait le rédacteur du site, qui lui indiquait quelques bonnes adresses ainsi que le moyen d'y arriver.

C'est donc en France que la baignade de Nicolas Sarkozy dans le lac Winnipesaukee semble faire le plus de vagues. Le député de l'Aisne René Dosière (app. PS) a ainsi demandé "qui" payait les vacances du chef de l'Etat aux Etats-Unis, estimant leur coût supérieur à sa rémunération annuelle. "Officiellement, la rémunération du président, qu'il fixe lui-même, est en gros de 6000 euros par mois", a rappelé l'élu. Selon des habitués de la station balnéaire américaine, la villa avait été mise en location pour 30.000 dollars par semaine.


Le Boston Globe a consacré un reportage à la villa dans laquelle séjourne Nicolas Sarkozy.

Outre François Fillon et Christine Albanel, nombre de personnalités du spectacle, comme Pierre Tchernia ou Daniel Prévost, ont assisté à la cérémonie.

Ce jeudi matin, le ciel de Honfleur pleurait Michel Serrault. Sous la pluie, protégé par un parapluie et escorté de personnalités, le cercueil du comédien est sorti peu avant la mi-journée de l'église Sainte-Catherine. Puis il a été conduit vers le cimetière de la petite ville où l'acteur passait, depuis trois ans, la majeure partie de son temps et où il avait acheté une grande bâtisse blanche et vieux rose entourée d'un parc, sur la falaise qui domine l'estuaire de la Seine.

Pourtant, Michel Serrault avait voulu de la joie pour accompagner son départ. S'il n'avait pas laissé de consignes précises pour la cérémonie, l'abbé Alain de la Morandais, l'aumônier des artistes, qui était de ses proches, avait prévenu : les obsèques devaient être conformes à la personnalité du disparu. C'est donc une messe tonique qui s'est tenue en l'église Sainte-Catherine de Honfleur. Avec pour la musique des morceaux plutôt inhabituels en de telles circonstances, comme Jésus, que ma joie demeure de Jean-Sébastien Bach, accompagné à la trompette, ou encore une gigue de Léon Boëlmann. Le thème de la joie s'est également invité dans les lectures, avec ce passage de l'épître de Paul aux Philippiens : "Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur". 

Célébrités et anonymes

A la demande du père Alain de la Morandais, la foule a longuement applaudi le cercueil à son entrée dans l'église. "Contrairement aux apparences, il ne cachait pas, derrière le masque, un clown triste, sa gravité était une pudeur", a souligné le prêtre qui a assisté Michel Serrault lors de ses derniers moments. Dans son homélie, Mgr Pierre Pican, évêque de Lisieux et Bayeux, qui concélébrait la cérémonie, très sobre, aux côtés d'une dizaine d'autres prêtres, a loué la capacité de Michel Serrault à incarner "les facettes les plus  troublantes d'un personnage parfois abominable en montrant que c'était aussi un homme".

Le Premier ministre François Fillon était présent à la messe, de même que la ministre de la Culture Christine Albanel. Assistaient également à la cérémonie de nombreuses personnalités du monde du spectacle, comme Pierre Tchernia, Jean-Pierre Mocky, Mathilda May ou encore Daniel Prévost. Deux cents places de l'église avaient été réservées aux habitants de Honfleur. Une foule nombreuse se pressait derrière des barrières, tandis que les rues aux alentours de l'église avaient été interdites à la circulation. Un écran géant avait été installé sur un côté de l'église pour permettre à ceux qui n'avaient pu entrer dans le bâtiment - qui ne contient que 600 personnes - de suivre la cérémonie.

Alors que la petite Maddie est toujours introuvable (lire notre article), une autre petite fille aurait été enlevée mardi matin en Suisse. Les autorités ont effet signalé à Interpol la disparition de Ylenia, cinq ans et demi, que sa mère de 43 ans, infirmière en pédiatrie, n'a pas vu revenir de la piscine où elle avait l'habitude de nager, située proche de son domicile à Appenzell, dans l'Est du pays.
 
Cette disparition tient en émoi la Suisse depuis quatre jours, des avis de recherche ont été placardés sur les murs et les médias locaux diffusent la photo de la jeune fille, dans l'espoir de retrouver sa trace. "Nous ne pouvons pas exclure le pire", estime chef de la police criminelle saint-galloise, cité par le site internet lematin.ch. Elle aurait pu être victime d'un meurtre à caractère sexuel.

Des affaires de la fillette retrouvées dans une forêt
 
La police suppose que l'enfant a pu être enlevée par un Suisse de 67 ans, qui s'est suicidé mardi après avoir blessé par balles un homme de 46 ans qu'il  aurait pu soupçonner d'avoir été témoin de l'enlèvement. Des effets appartenant à la petite fille ont été retrouvés dans une forêt près de l'endroit où il avait laissé sa voiture.

Le défunt vivait depuis 1990 en Espagne mais était revenu en Suisse depuis quelques semaines. Cinquante policiers, trente pompiers et sept maîtres-chiens soutenus par un hélicoptère de l'armée, étaient mobilisés encore ce samedi pour participer aux recherches, sans avoir trouvé de traces de l'enfant.

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Le plan alerte enlèvement a été déclenché. La police et la gendarmerie de l'île sont sur les dents. Un important dispositif de recherche a été mis sur pied dès la nuit de vendredi à samedi pour retrouver les ravisseurs d'un enfant de 12 ans, enlevé à son domicile par des hommes cagoulés à Saint-Denis de la Réunion. Le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, Christian Estrosi, a demandé samedi midi une mobilisation de toutes les forces de sécurité, en affirmant : "Tout sera fait pour sauver le petit Alexandre et le ramener le plus rapidement possible parmi les siens". Une cellule de crise est en place et l'on assure à Paris suivre "heure par heure" l'évolution des recherches.

Le jeune garçon a été enlevé dans un appartement situé dans le centre-ville, vendredi vers 19h30 par un groupe de quatre ou cinq personnes vêtues de noir et cagoulées qui ont tabassé son oncle avant de prendre la fuite dans une voiture.

"Ils étaient très bien renseignés"

"Ils sont entrés tranquillement, sûrs d'eux, a témoigné la mère de l'enfant enlevé sur LCI. Ils étaient très bien renseignés : nous n'avons emménagé dans cet appartement que depuis quelques jours. Ils savaient exactement ce qu'ils voulaient. Ils n'ont pas cherché d'argent, et nous avons tout de suite compris qu'ils voulaient Alexandre". Selon le Journal de l'île de la Réunion, les ravisseurs ont également tenté d'emmener le petit frère d'Alexandre, qui a pu leur échapper. Tout s'est déroulé sous les yeux des parents et de la grand-mère des enfants, ligotés et baîllonnés par les assaillants. Puis, les ravisseurs ont disparu avec leur prisonnier. Un peu plus tard dans la soirée, le véhicule a été retrouvé incendié dans l'ouest de l'île et une seconde voiture est toujours recherchée par les forces de l'ordre dans le sud de l'île.

Un avis de recherche donnant une description de l'enfant et de ses vêtements a été adressé par le parquet de Saint-Denis aux radios et télévisions, appelant la population à contacter la police ou la gendarmerie pour toute information concernant l'enlèvement. L'enquête a été confiée à la section criminelle de la sûreté urbaine départementale.

Juliano Verbard, dit "Petit lys d'amour", condamné pour viol

La victime du rapt, le jeune Alexandre, avait déjà disparu durant une nuit, le 10 juillet dernier à Sainte-Suzanne où il résidait, avant d'être retrouvé sain et sauf le lendemain matin près de la gendarmerie. Selon l'enquête, il avait rejoint les membres d'une secte dont le gourou est recherché depuis quatre ans. Ce dernier, Juliano Verbard, 25 ans, qui se fait appeler "Petit lys d'amour", a été condamné, par défaut, par la cour d'assises de la Réunion à 15 ans de réclusion criminelle pour le viol d'un enfant de 13 ans, le 23 octobre 2006.

En 2001, il s'était fait connaître à Saint-Paul en affirmant que la vierge se présentait à lui une fois par mois à son domicile. Un an plus tard, il avait créé une secte "Coeur douloureux et immaculé de Marie" qui avait attiré de nombreux adeptes dont l'enfant victime du viol. Les enquêteurs soupçonnent fortement l'homme d'être à l'origine du rapt du jeune Alexandre.

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